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Le MIM sur le Kanada


Discussion de la culture et la question nationale au Canada

Voir aussi notre analyse du statut de nation du Kanada par rapport aux autres pays

De MIM Notes 111, avril 1996

DES MOHAWKS S'OPPOSENT À LA SÉPARATION QUÉBÉCOISE

Le gouvernement canadien se met à mobiliser le soutien des Premières Nations, surtout au Québec, à l'opposition du mouvement d'indépendance du Québec. Maintenant le gouvernement mohawk, reconnu par le gouvernement canadien, a pris position contre l'indépendance québécoise. Le Grand Chef du Conseil Mohawk de Kahnawake a écrit une lettre ouverte au premier Lucien Bouchard du Québec :

« Le Canada et le Québec ne peuvent pas continuer à nier les circonstances uniques de nos relations respectives. Le Québec, comme pays ou province, ne peut pas contrôler les relations Québec/Mohawk avec des politiques et lois genre "force fait loi".

« La nation mohawk Kahnawake est souveraine. La nation mohawk a une constitution qui précède tout modèle européen. L'intégrité territoriale des terres mohawks est inviolable. La juridiction économique, territoriale, politique et culturelle de la nation Mohawk reste intacte. La terre mohawk n'a pas été cédée, vendue ou conquérie. » (1)

Pourtant, le journal principal à Kahnawake n'a pas été d'accord avec le chef et a cru mieux ne pas se mêler des affaires des blancs. Comme l'unité est toujours un souci chez les Premières Nations, le « Eastern Door » a remarqué que « Parfois il vaut mieux se taire. » (1)

Des hommes politiques forts en gueule qui ont menacé les Mohawks d'action militaire pour soutenir l'indépendance du Québec enflamment la question.

En revanche, les masses québécoises semblent avoir entendu le message des Cris parmi leurs frontières. « Quatre-vingt-dix pour cent des anglophones du Québec ont dit que les Autochtones ont le droit de rester au Canada et 57 pour cent des francophones sont d'accord. » La même enquête a prétendu démontrer qu'une fois la question des Cris est considérée, la grande majorité des Québécois ne veulent pas la séparation et ne veulent pas autre référendum sur la question. (2) Si c'est vrai, les masses québécoises ont bien agi en reconnaissant la position des Premières Nations.

NOTES :
1. Eastern Door 16 fév. 1996, p. 2, 7.
2. Ibid., p. 6.