août de 1996

CE QUE NOUS VOULONS
CE QUE NOUS CROYONS

1. Nous voulons le communisme.

Nous croyons que le communisme est l'élimination de toute oppression--le pouvoir de groupes sur d'autres groupes. Cela comprend l'oppression nationale, l'oppression de classe et l'oppression de sexe.

2. Nous voulons le socialisme.

Nous croyons que le socialisme est le chemin vers le communisme. Nous croyons que la dictature actuelle de la bourgeoisie opprime la majorité du monde. Nous croyons que le socialisme--la dictature du prolétariat et de la paysannerie--est un pas nécessaire vers un monde sans inégalité ou dictature--un monde communiste. Nous soutenons l'URSS sous Lénine et Staline (1917-1953) et la Chine sous Mao (1949-1976) comme modèles à cet égard.

3. Nous voulons la lutte armée révolutionnaire.

Nous croyons que les oppresseurs ne cèderont pas leur pouvoir sans une lutte. Mettre fin à l'oppression n'est possible que par le développement de l'opinion publique pour la prise du pouvoir dans la lutte armée. Nous croyons cependant que la lutte armée aux pays impérialistes sera une grave erreur de stratégie avant que la bourgeoisie n'est vraiment sans défense. La révolution deviendra une réalité pour l'Amérique du Nord tant que les forces armées étatsuniennes deviennent trop dispersées dans les efforts gouvernementaux de maintenir l'hégémonie mondiale.

« Nous sommes défenseurs de l'abolition de la guerre, nous ne voulons pas la guerre ; mais la guerre ne peut être abolie que par la guerre, et pour éliminer l'arme à feu il faut prendre l'arme à feu. » --Mao Zedong

4. Nous voulons l'organisation.

Nous croyons que le centrisme démocratique, le système d'application unifiée des décisions de la majorité, est nécessaire pour vaincre les oppresseurs. Ce système comprend l'organisation, la direction, la discipline et l'hiérarchie. Les oppresseurs utilisent ces armes, et nous devrions les utiliser aussi. En développant un parti communiste révolutionnaire discipliné de l'avant-garde, nous suivons la tradition des camarades Lénine, Mao et Huey Newton.

5. Nous voulons des institutions indépendantes des opprimés et pour les opprimés.

Nous croyons que les opprimés ont besoin de médias indépendants pour développer l'opinion publique pour la révolution socialiste. Nous croyons que les opprimés ont besoin d'institutions indépendantes pour fournir de la terre, du pain, du logement, de l'éducation, des soins médicaux, des vêtements, de la justice et de la paix. Nous croyons que la meilleure institution indépendante est un gouvernement socialiste autonome.

6. Nous voulons la révolution continue.

Nous croyons que la lutte de classes continue sous socialisme. Nous croyons que sous socialisme le danger existe qu'une nouvelle bourgeoisie émerge dans le parti communiste même. Nous croyons que ces nouveaux oppresseurs restaureront le capitalisme si l'on ne les arrête pas. Nous croyons que la bourgeoisie a pris le pouvoir dans l'URSS après la mort de Staline en 1953 ; en Chine c'était après la mort de Mao et le renversement de la « Bande des Quatre » en 1976. Nous croyons que la Grande Révolution culturelle prolétarienne (1966-1976) de la Chine est la meilleure avance vers le communisme dans l'histoire humaine car elle a mobilisé des millions de personnes contre la restauration du capitalisme.

7. Nous voulons un front commun contre l'impérialisme.

Nous croyons que les impérialistes font maintenant une guerre chaude--une Troisième Guerre mondiale--contre les nations opprimées du monde, y inclus les colonies internes de l'empire étatsunien. Nous efforçons d'unir tous ceux qui peuvent être unis sous la direction prolétarienne et féministe contre l'impérialisme, le capitalisme et le patriarcat.

Nous croyons que les classes ouvrières des pays impérialistes sont principalement une aristocratie ouvrière pro-impérialiste à présent. De même, nous croyons que les femmes-biologiques des pays impérialistes sont principalement une aristocratie de sexe. Donc, bien que nous recrutions des individus des ces groupes réactionnaires et d'autres pour travailler contre leurs intérêts de classe, nation et sexe, nous ne cherchons pas l'unité stratégique avec eux. En fait, nous croyons que les classes ouvrières des pays impérialistes et les femmes-biologiques des pays impérialistes, comme les bourgeoisies et les petites-bourgeoisies, doivent des réparations au prolétariat et à la paysannerie internationaux. À ce titre, l'un des premières mesures que prendra le MIM après de saisir le pouvoir d'État sera d'ouvrir les frontières.

Nous croyons que le socialisme aux pays impérialistes exigera la dictature du prolétariat international et que les classes ouvrières des pays impérialistes devront être sujets à cette dictature.

8. Nous voulons la Nouvelle Démocratie pour les nations opprimées. Nous voulons pour les nations opprimées le pouvoir de déterminer leurs destins.

Nous croyons que les peuples opprimés ne seront libres jusqu'à ce qu'ils peuvent déterminer leurs destins. Nous attendons avec impatience le jour où les peuples opprimés vivront sans la terreur de la police impérialiste et apprendront à s'exprimer sans crainte des conséquences de l'oppresseur. Quand ce jour arrive, on peut faire des plébiscites significatifs où les peuples décideront eux-mêmes s'ils veulent leurs propres États-nation ou autre arrangement.

9. Nous voulons la révolution mondiale.

Nous croyons que c'est notre devoir de soutenir le marxisme-léninisme-maoïsme partout, bien que notre tâche principale soit de développer l'opinion publique et des institutions indépendantes pour préparer la révolution maoïste en Amérique du Nord. Les impérialistes pensent et agissent à l'échelle planétaire--nous devrons faire le même.

10. Nous voulons que la politique commande.

Nous croyons que les tactiques correctes émanent des stratégies correctes, qui émanent d'une ligne idéologique et politique correcte. Nous croyons que la lutte contre l'impérialisme, le capitalisme et le patriarcat va de pair avec la lutte contre le révisionnisme, le chauvinisme et l'opportunisme.

« L'exactitude ou non de la ligne idéologique et politique décide tout. Lorsque la ligne du Parti est correcte, tout arrivera pour le Parti. S'il manque partisans, il peut avoir partisans ; s'il manque des armes à feu, il peut avoir des armes à feu ; s'il manque du pouvoir politique, il peut avoir du pouvoir politique. » --Mao Zedong