This is an archive of the former website of the Maoist Internationalist Movement, which was run by the now defunct Maoist Internationalist Party - Amerika. The MIM now consists of many independent cells, many of which have their own indendendent organs both online and off. MIM(Prisons) serves these documents as a service to and reference for the anti-imperialist movement worldwide.
Maoist Internationalist Movement
FAQ (Foire aux Questions) du MIM

Tibet

« Et le Tibet ? »

Le MIM croit qu'il n'y a pas eu de raison pour l'indépendance du Tibet sous le régime de Mao Zedong de 1949 à 1976. Aujourd'hui nous favoriserons un Tibet socialiste indépendant, mais ce n'est pas l'ordre du jour, et nous croyons que la plupart des chefs du mouvement « Libérez le Tibet » que nous avons entendu parler gouverneraient le Tibet encore pire que le régime à Beijing.

par mim136@mim.org
mars de 2000

Les points généraux sur le Tibet, la Chine et le maoïsme qu'il faut s'en rappeler sont : (1) pour 700 ans avant la Révolution chinoise, aucun pays n'avait reconnu le Tibet comme pays indépendant : il n'était rien de neuf chez le maoïsme d'appeler le Tibet une partie de la Chine ; (2) comme maoïstes, le MIM reconnaît le droit du peuple tibétain à l'autodétermination nationale, y inclus le désir d'être libre de la répression capitaliste d'État actuelle ; (3) avant la Libération, le Tibet était un pays féodal avec le dalaï-lama pieux comme seigneur féodal en chef et un propriétaire d'esclaves--sa famille seule possédait 4 000 humains. Pour toutes ces raisons, il est important de vous demander lesquels Tibétains sont désignés comme porte-parole de la nation dans les rapports que vous lisez. Les esclaves du dalaï-lama portaient un regard bien différent de celui du dalaï-lama sur les Communistes chinois.

Il est en effet vrai que l'Armée libératrice populaire (ALP) chinoise a répressé la « culture » de féodalisme dont les gens étaient traités « pas mieux qu'un yak », et que ceux qui possédaient des personnes comme propriété étaient en effet dépouillés de cette propriété. Le MIM a traité ailleurs la pratique chinoise de la Réforme de la pensée--ce qui inclut les pratiques de critique et autocritique de notre parti et d'autres partis maoïstes. La réforme de la pensée n'est plus ni moins que la reconnaissance formelle que les pensées et les idéologies sont formées par la base économique et la réflète aussi. Bien entendu, le nouveau gouvernement tibétain essayait d'éradiquer la pensée féodale qui soutenait la vue d'humains comme propriété et le regard de certaines personnes comme plus digne de pouvoir manger que des autres. De même, plutôt qu'être entreposés en prison comme le sont ceux qui s'opposent à l'impérialisme de nos jours, les espions en Chine étaient reformés dans leur pensée et retournaient à leurs patries. Voir le livre Prisoners of Liberationd'Allyn et Adele Ricketts pour les méthodes pacifiques utilisées pour persuader ces deux anciens espions de respecter la souveraineté nationale de la Chine et de voir les vies des Chinois, des Coréens et d'autres nationalités comme également importantes que les siennes.

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Un peu d'histoire avant que Mao avait libéré la Chine, y inclus le Tibet

Esclavage au Tibet avant qu'aucuns communistes n'étaient là pour être débattus ou accusés de la propagande!

Le texte suivant est d'une section d'une FAQ parfois supprimée. Elle peut être obtenue, d'ailleurs, à http://www.faqs.org/faqs/tibet-faq/ (NDT : Cette section est traduite de l'anglais.)

« Le rapport suivant est écrit par sir Charles Bell, qui était l'administrateur britannique pour la vallée Chumbi en 1904-05. À cette heure-là, la vallée Chumbi était sous l'occupation britannique en attendant le paiement par le Tibet d'une indemnité qui a résulté de l'expédition Younghusband en 1904.

« "Les esclaves étaient parfois des personnes volées, comme petits enfants, de leurs parents. Ou le père et la mère, étant trop pauvres pour subvenir aux besoins de leur enfant, le vendraient à un homme qui leur payerait _sho-ring_, « prix du lait maternel », l'éleverait et le garderait ou le vendrait comme esclave. La plupart de ces enfants venaient du sud-est du Tibet et des territoires des tribus sauvages qui habitent la région entre le Tibet et l'Assam." [Bell24]

« Bien que le PCC [NDT : Parti communiste de la Chine] cite l'esclavage comme justification pour la liquidation du gouvernement du dalaï-lama, la pratique n'était pas limitée au Tibet. Le nombre d'enfants en esclavage en Chine même en 1930 est évalué à 4 millions environ. »

Vérifiez la source de cette histoire : Bell, Charles, Tibet: Past and Present, Oxford, 1924, p. 78-79.

L'importance au MIM de cette source a deux aspects : 1) Elle est disponible dans une FAQ sur le Tibet très répandue sur Internet. 2) Elle vient d'un livre publié bien avant la Révolution chinoise et le régime de Mao de 1949 à 1976.

Nous trouvons la FAQ même être apologiste de l'esclavage. Le fait que la Chine avait aussi des esclaves n'est pas pertinent. Personne ne devrait comparer des cultures nationales de cette façon.

« Partout où j'allais, j'étais accompagné d'un cortège de domestiques »--le dalaï-lama, Freedom in Exile (New York : édition HarperPerennial, 1991), p. 2.

« La relation entre seigneur et serf était beaucoup plus léger au Tibet qu'en Chine et les conditions des pauvres étaient beaucoup moins dures. »--le dalaï-lama, Freedom in Exile (New York : édition HarperPerennial, 1991), p. 101.

Le mouvement révolutionnaire de la Chine, victorieux en 1949, a inclu et Chinois Han et Tibétains.

Parlant de 1000 personnes qui sont devenues membres de l'Armée rouge en 1935, la journaliste occidentale Helen Foster Snow a interviewé des jeunes moines tibétains qui sont devenus membres de l'Armée rouge. « "Alors, je n'étais qu'un petit moine suivant une formation de lama. J'ai entré dans la lamasérie pour étudier à l'âge de sept ans, mais maintenant je ne crois aucune religion. La religion est le féodalisme, et elle est l'opium du peuple tibétain."

« "Est-ce que bon nombre de lamas se sont joints à l'Armée rouge ?" ai-je demandé.

« "Non, mais beaucoup de jeunes moines se sont joints à l'Armée rouge quand elle est venue."

« "Comment trouvez-vous les Britanniques ?" a été ma prochaine question.

« "L'impérialisme britannique est très mauvais au Tibet", a-t-il répondu. "Et les lamas collaborent avec les Britanniques au lieu de soutenir l'indépendance tibétaine." »

(Helen Foster Snow, Inside Red China (1939) (New York : réimpression de De Capo Paperback, 1979), p. 159.)

Ce petit bout-ci est très important historiquement. Avant que Mao n'est arrivé au pouvoir, avant le dalaï-lama d'aujourd'hui et les conflits avec les communistes de l'époque de Mao, il y avait des Tibétains actifs dans le mouvement révolutionnaire communiste.

Le jeune dalaï-lama n'a pas pris part à la révolution et en fait finalement y a résisté. C'est bien ça qui est pertinent--le rapport d'action politique pour abolir l'esclavage. Le mouvement communiste de Mao a organisé contre l'esclavage. Le dalaï-lama et ses partisans, y inclus des groupes tels qu'Amnesty International n'ont toujours pas reconnu franchement l'existence de l'esclavage au Tibet. Nous craignons que si jamais lui et ses partisans arrivaient encore au pouvoir, ils restaureraient les pratiques d'esclavage sous l'apparence du charabia bouddhiste.

Il est rare que le chef d'une institution renversée puisse reconnaître sa propre responsabilité d'avoir empêché le progrès. Le dalaï-lama est l'une des ces personnes qui ne s'arrivent pas à trouver toute l'honnêteté autocritique qu'il faut pour faire avancer le Tibet, bien que le dalaï-lama ne soit pas si mauvais que certains Amérikkkains aux États du Sud qui nient toujours les faits de la guerre de Sécession étatsunienne et de l'esclavage. N'oubions pas qu'Ashcroft, le ministre de la « Justice » état$unien, approuve qu'on arbore le drapeau des États confédérés (NDT : ceux du Sud pendant la guerre de Sécession amérikkkaine) et que le président Bush a refusé de le dénoncer dans l'élection primaire en Caroline du Sud en 2000.

Un dernier point sur l'histoire avant la victoire de la révolution de Mao : en 1943, l'atlas Rand McNally a illustré le Tibet comme une partie de la Chine. En 1943, l'ambassade britannique a demandé seulement « l'autonomie locale » dans la Chine pour le Tibet. À ce temps-là, les État$-Uni$ soutenaient général Tchang Kaï-chek, tueur fou bien corrompu, comme chef de la Chine. Tchang Kaï-chek a écrit en China's Destinyque le Tibet était une partie de la Chine. Les Amérikkkains n'ont fait volte-face qu'après la victoire des communistes. En général, le soutien occidentale de l'indépendance tibétaine est ignorant et opportuniste. Il est ridicule de dire que la Chine a « envahi » le Tibet en 1950 ou 1959 quand les État$-Uni$ mêmes, quelques ans avant, soutenaient le Tibet comme territoire chinois.

« On ne peut pas dire que les États-Unis ont jamais offert au dalaï-lama aucune aide étrangère, ni des techniciens, ni même du soutien moral quand il était soumis à la Chine du Kuomintang. » (Edgar Snow, Red China Today (New York : édition First Vintage Books, 1971), p. 561.)

L'histoire après que Mao a libéré la Chine (1949), y inclus le Tibet, mais avant que le dalaï-lama n'est parti

L'histoire du Tibet après 1949 mais avant que le dalaï-lama n'est parti est très importante. Bien sûr, l'une des premières actions des communistes était la construction d'une rue qui mène au Tibet.

L'auteure féministe française Simone de Beauvoir a visité la Chine et a publié des renseignements sur le Tibet en 1958. (NDT : Citations traduites de l'anglais.)

* Le Tibet a eu 2,8 millions de personnes.
* « Le bouddhisme est respecté par considération pour le Tibet. »
* « Au Tibet ont été établies des écoles primaires, une banque populaire qui prêtent de l'argent sans intérêts aux fermiers et avec intérêts aux marchands et aux artisans ; l'agence gouvernementale d'achats achète la laine tibétaine. »
(The Long March, New York : The World Publsihing Company, 1958, p. 367)

La même auteure nous donne des rapports de plusieurs édifices bouddhistes, mosquées musulmanes et autres lieux du culte en train d'être restaurés par les communistes.

Jusqu'ici, le MIM n'a cité aucune source communiste officielle sur ce qui a eu lieu au Tibet. Nous sommes bien reconnaissants que les divers partisans du mouvement « Libérez le Tibet » sont en général trop anti-communiste pour traiter raisonnablement les sources communistes. Nous n'avons pas mentionné les tortures executées par les moines contre les moines subalternes et le peuple en général. Nous n'avons mentionné non plus que le dalaï-lama avait milliers de serfs et plus de cent esclaves domestiques.

Nous nous contentons de présenter des historiens occidentaux et des divergences d'opinion parmi les Tibétains, car la plupart du mouvement « Libérez le Tibet » s'agit tout simplement de la fierté nationaliste occidentale et l'anti-communisme qui n'a presque rien à voir avec la réalité tibétaine. Ceux qui proclament « droits de l'homme » le plus fort sont ceux qui pardonnent le plus l'exclavage et le servage.

Dans cette période, le dalaï-lama lui-même a fait bon nombre de déclarations progressives que le Parti communiste de la Chine a citées tout simplement en 1959 quand des déclarations réactionnaires à son nom commençaient à apparaître en Inde. Le dalaï-lama a même écrit un hymne à Mao Zedong et l'a comparé avec Brahma. En fait le dalaï-lama avait fait une demande d'adhésion au Parti communiste pendant ces années-là. Plus tard, « Sa Sainteté » a changé d'avis.

« Plus je regardais le marxisme, plus je l'aimais... Je me sentais sûr, comme je me sens et maintenant, qu'il serait possible trouver une synthèse de doctrines bouddhistes et marxistes pures qui serait une méthode très efficace de conduire la politique. » (le dalaï-lama, Freedom in Exile (New York : édition HarperPerennial, p. 90.))

« Chaque fois que je voyais Mao, il m'a inspiré de nouveau. » (le dalaï-lama, Freedom in Exile (New York : édition HarperPerennial, p. 90.))

Bien que cette période ait été relativement bonne dans les relations entre le Tibet et le reste de la Chine, des nuages noires se voyaient à l'horizon. Le MIM a des questions très rudes pour les Bouddhistes et les partisans du mouvement « Libérez le Tibet » : 1) Qui était le lama Rabchen ? 2) Qui l'a tué, les Chinois Han ? 3) Pourquoi l'attaquant l'a-t-il tué ?

Nous reconnaissons que le dalaï-lama n'aime pas l'interprétation de l'existence de « Bouddhas vivants ». Malgré ce détail, nous croyons qu'il devrait pouvoir répondre à des questions sur ceux qui s'appellent parfois « Bouddhas vivants ». Le MIM a trois questions très rudes pour les Bouddhistes et les partisans du mouvement « Libérez le Tibet » : 1) Qui était « le Bouddha vivant Geda » ? 2) Comment est-il mort ? 3) Pourquoi n'y a-t-il ni un seul site Web pour le dalaï-lama ou pour « Libérez le Tibet » jusqu'au 16 mars, 2002, qui le mentionne, bien qu'il y ait sur Web une prolifération de matériaux sur le Tibet en général ?

Le MIM essaie de traiter directement ce que les gens disent du Tibet. Le MIM a remarqué une tendance d'évasion et suppression chez le mouvement « Libérez le Tibet ». Par exemple, nous indiquons le site Web du dalaï-lama et le document suivant : Robert Ford était membre des forces aériennes anglaises et membre avoué de l'équipe de radio de l'ambassade britannique--très probablement un officier de « renseignements ». Mais sa déclaration sur la page du dalaï-lama ne mentionne pas la position du gouvernement anglais quand il était là--c'est-à-dire, que le Tibet n'était pas indépendant. Sa déclaration ne mentionne non plus son incarcération ni le lama Geda ni le « Bouddha vivant Geda ». Nous laissons aux lecteurs de compléter cet exercice de répondre aux questions. Le dalaï-lama ne l'a fait pas.

L'histoire après la Libération en 1949 et après la guerre civile tibétaine et la fuite du dalaï-lama

Bien que le dalaï-lama n'ait rien fait pour s'opposer à l'esclavage et au servage au Tibet, il croit que certains de ses collègues ont de la responsabilité pour les événements les plus importants de la guerre civile Tibétaine en 1959. Nous trouvons étonnants que les activistes occidentaux de « Libérez le Tibet » ne connaissent même pas que le dalaï-lama a accepté cette responsabilité et que pour la plupart de sa vie il n'avait pas approuvé « l'indépendance » du Tibet. Le dalaï-lama, 10 mars, 2002 : « Je ne cherche pas l'indépendance »

La guerre civile est arrivée au point critique en mars, 1959, avec la fuite en Inde du dalaï-lama même. Les chargements d'armes par la CIA ne pouvaient pas sauver les rebelles réactionnaires pour le servage au Tibet. Plusieurs espions état$uniens ont trouvé la mort en Chine. « Quoiqu'il n'y avait pas à cette époque de paroles sur une lutte armée contre les Chinois, mes frères, à mon insu, ont déjà contacté l'Agence centrale de renseignements [NDT : la CIA] américaine. Évidemment les Américains trouvaient que donner de l'assistance limitée aux combattants de la liberté tibétains valait la peine, pas parce qu'ils s'intéressaient de l'indépendance tibétaine, mais comme une partie de leurs efforts globaux de déstabiliser tous les gouvernements Communistes. À cette fin ils s'ont engagé à fournir une quantité limitée d'armes simples par parachutage aux combattants de la liberté. » (le dalaï-lama, Freedom in Exile (New York : édition HarperPerennial, p. 102.))

Une autre chose que le mouvement soutenu par la CIA n'aime pas discuter dans les détails est que l'autre « Bouddha vivant », le panchen-lama, a décidé de se mettre du côté des communistes chinois en 1959. Il avait entré encore au Tibet avec l'Armée rouge dans la révolution victorieuse et plus tard est resté là quand le dalaï-lama s'enfuit. Ce n'était que plus tard que le panchen-lama s'est brouillé avec les communistes. Encore une fois, cela indique la grande variation d'opinion des Tibétains, y inclus un « Bouddha vivant ». On peut oublier l'idée d'une spiritualité intemporelle qui doit être préservée avec des actions militaires urgentes de la part de la CIA et un mouvement « Libérez le Tibet » !

Nous trouvons que le mouvement « Libérez le Tibet » à l'Occident ne lit soigneusement même pas le dalaï-lama. Il n'approuve pas l'indépendance, mais nombreux activistes du mouvement la demandent. Le dalaï-lama s'opposait à l'intervention de la CIA, mais la CIA a poursuivi. En mars 1959, il a demandé aux manifestants tibétains de disperser aux moments critiques, mais ils ne l'ont fait pas tous, et le dalaï-lama s'est trouvé acculé par ses propres « partisans » qui, d'après lui, rendaient pire la situation. Bien que le dalaï-lama mentionne la répression par les Chinois Han, il ne mentionne pas du tout les Tibétains tués par des Tibétains. Le problème pour le dalaï-lama est la nature de ses partisans--y inclus ceux qui ont tué des gens proches de lui qu'il ne mentionne pas. Ou le dalaï-lama est complice de ces meurtres ou il a peur de ses propres partisans.

Et les monastères détruits de la Révolution culturelle à l'époque de Mao ?

Un tour de propagande standard qu'offrent les Bouddhistes est qu'il y a des monastères « détruits » au Tibet. Ce qu'ils ne disent pas, c'est qui les ont détruits. Eh bien, regardez les trous de balles sur les murs. Qui les ont tirés ? Les Chinois diront que les gens ont fait des « excès » pendant la Révolution culturelle et les réactionnaires tibétains diront que ce sont des « envahisseurs » chinois han.

Le Tibet n'est pas différent des autres endroits, malgré le fort besoin de la fantaisie chez les Occidentaux qui voudraient songer à un endroit qui est inchangé, exotique mais spirituel. Des luttes violentes accompagnaient la fin de l'esclavage et du féodalisme. Cela comprend des propriétaires tibétains qui ont tué des lamas tibétains, sans parler des esclaves ou des serfs.

Le dalaï-lama se montre en dénégation quand il ne souligne que la comparaison des cultures chinoise et tibétaine en disant que l'esclavage tibétain était « plus léger » que l'esclavage chinois. D'après un point de vue scientifique, la question n'est pas des Chinois Han contre les Tibétains, car les esclaves et les serfs ont existé dans les sociétés qui constituent la plupart de la population mondiale--en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Afrique et Asie. Arguer d'où l'esclavage était plus léger, c'est du provincialisme étroit. Le but est de l'abolir.

Il satisfait peut-être les besoins spirituels de nombreux Occidentaux de croire que le bouddhisme tibétain soit supérieur à ce que Mao a apporté au Tibet, mais ces rêves-là ignorent le fait que le Tibet était un endroit isolé, pauvre et inculte. L'intégration complète dans la Chine doit être supposée d'être dans l'intérêt du Tibet pendant les temps capitalistes ordinaires. Quant à l'abolition de l'esclavage et du servage, si Mao avait été Tibétain, nous l'aurons soutenu quand même. Peu importe si ce sont les Tibétains ou les Chinois qui sont plus avancés : du point de vue du scientifique marxiste, l'esclavage doit être aboli.

Le Tibet n'est pas le premier endroit où les gens ont lutté pour se libérer de religions oppressives, mais il est l'un des endroits isolés où les Occidentaux peuvent facilement imaginer un peuple spirituel complètement uni et invariable. Le MIM veut rappeler les lecteurs que les Tibétains sont des personnes comme toutes autres. Certains sont pour la religion et certains s'y opposent. Certains serviraient heureusement comme les esclaves du dalaï-lama, mais autres ont lutté bec et ongles contre l'esclavage et le servage tibétains. Sous Mao Zedong, le chef du Parti communiste au Tibet était un ancien esclave tibétain.

Il y a des photos d'esclaves tibétains et de lamas jadis torturés dans un livre intitulé When Serfs Stood Up in Tibet par la journaliste américaine Anna Louise Strong. Les maoïstes en Chine savaient que les Amérikkkains étaient menacés d'un profond lavage de cerveau, donc ils ont invité une Amérikkkaine à visiter le Tibet, puis ils ont nommé son livre comme une explication officielle de ce qui passe au Tibet.

L'histoire après la mort de Mao en 1976

Le même dalaï-lama continue vivant après la mort de Mao en 1976. La Chine est devenue capitaliste, et une bonne partie de ce qu'elle fait maintenant n'est pas mieux que ce que veut le mouvement « Libérez le Tibet ».

Mythe : Les Chinois Han détruisent la religion tibétaine

Maintenant que la Chine est manifestement gérée pour les profits, ces dirigeants se sont précipités à construire des temples bouddhistes partout en Chine pour des propos internes d'affaires et pour tirer les dollars touristiques. Loin de s'opposer à la religion, le régime a permis survenir une grande entreprise religieuse, tout comme aux autres pays capitalistes. Cependant, nous voyons travailler l'énorme appareil de propagande état$unien qui nous dit que les Chinois Han « détruisent » les monastères, les temples et cætera. Bien au contraire, les Chinois érigent les temples plus hauts que jamais et en gagnent pas mal d'argent. Ni les Bouddhistes ni les capitalistes chinois indiqueront cela.

La position actuelle du MIM sur le Tibet

Le MIM croit que les gens du Tibet et de la Chine devraient coopérer et ne pas lutter. Cela veut dire que si la Banque mondiale approuve le peuplement chinois han du Tibet, nous ne nous devrions y opposer non plus ! La question n'est pas de la culture nationale mais de la survivance économique. Il y a assez de terre au Tibet. La vraie question est du développement économique.

Si les Tibétains choisissent le maoïsme, nous les souhaiterons leur éviction du régime deng-iste du Tibet. En revanche, si les Chinois Han reviennent au socialisme, ils devraient s'opposer au mouvement « Libérez le Tibet » et lutter pour l'avance économique et socielle du Tibet. Dans les deux cas, il y aura des Tibétains et des Chinois Han disposés à la route maoïste et il y aura ceux qui veulent le capitalisme ou quelque chose encore plus arriérée.

Quand il y a du socialisme et pas de motif économique, il n'est pas juste de parler d'« impérialisme ». Les gens aux pays socialistes garderont peut-être des vieilles idées chauvinistes nationales au lieu d'idées communistes, mais dans le socialisme la force économique qui favorise de telles idées est en train de perdre sa puissance. L'impérialisme est le stade suprême du capitalisme, où des pays entiers vivent aux crochets d'autres grâce à un système économique particulier. Que les pauvres d'une éthnicité traversent des frontières fictives et vivent avec des pauvres d'une autre éthnicité, cela ne s'agit pas de l'impérialisme. Le MIM n'a que faire des haines nationales parmi les peuples opprimés, pauvres ou exploités du monde. En revanche, la CIA et le gouvernement état$unien en général ont fomenté des haines inutiles parmi les peuples de la Chine pour deux générations.

La Chine étant capitaliste à présent, la possibilité existe pour la vraie exploitation des Tibétains par les Chinois Han. Néanmoins, le mouvement « Libérez le Tibet » veut augmenter l'exploitation encore plus en rendant le Tibet une semi-colonie des État$-Uni$, de l'Angleterre et du reste de l'«

Occident ». D'autres liens :

« MIM Notes » et d'autres documents (anglais)

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Mao

Mao a mentionné le Tibet dans l'une de ses grandes œuvres sur la philosophie. <<>>

Débat sur USENET

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Des myths fréquemment crus par le mouvement « Libérez le Tibet »

« Les pays qui poursuivent des politiques Capitalistes dans un cadre démocratique sont beaucoup plus libres que ceux qui poursuivent l'idéal Communiste. » (Le dalaï-lama, Freedom in Exile(New York : édition HarperPerennial, 1991), p. 268.

Le gouvernement étatsunien occupe la première place mondiale dans l'incarcération par personne, censure le MIM des milliers de fois <<>>

Achetez « Le Manifeste du parti communiste » (1848) de Karl Marx et Friedrich Engels