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Le Pen au second tour des élections : Victoire des parasites militants

Ecrit par mousnonya et MIM3
Traduit par mousnonya
corrigé par wberlen

Le Front National, parti politique néo-fasciste français, est arrivé en deuxième place à l'élection présidentielle en France. Ainsi, en accédant au second tour, Le Pen a gagné le droit d'accéder à la présidence lors de l'élection du 5 mai. (1) Jacques Chirac, déjà connu pour une pratique politique largement réactionnaire, a dû faire face ici à un opposant bien plus agressif et conservateur que lui-même.(2) Les résultats du premier tour pour Chirac et Le Pen étaient respectivement de 19,67% et 17,02%. (3) Jospin, ex-trotskiste, et représentant la "pseudo- gauche" a gagné seulement environ 16% (4) - et de fait a été exclu du second tour. Le prétendu parti communiste français avec son dirigeant Robert Hue a obtenu seulement 3.5% des intentions de vote (5) et n'a eu ainsi aucun soutien étatique pour le remboursement de ses frais de campagne : un parti politique devant gagner au moins 5% au premier tour pour l'obtenir (6).

Un autre candidat d'obédience fasciste, Bruno Mégret - jouant le cavalier seul face à Le Pen - a eu 2% ; ceci signifie globalement que 20% de l'électorat français a déjà apparemment opté pour le fascisme.

MIM voit le renversement de Jospin par Le Pen de manière radicalement différente des autres organes de presse. La plupart des autorités traditionnelles ont la présomption que les voix exprimées se nourrissent de protestations contre un système politique fondé sur l'hypocrisie et la corruption. C´est partiellement vrai. Mais de fait, on néglige l'importance du rôle des socialistes et des communistes, comme représentant la "vraie-fausse" gauche, dans la montée du FN en France. (7) De plus, quand Le Pen parvient au second rang de l'élection nationale la plus importante en France, on peut noter non seulement une délégitimation des partis dominants (ce que MIM approuve) mais également que tous les votes pour Le Pen ne sont pas que de simples protestations - comme les mensonges républicains voudraient bien le faire croire (8). Dès lors, le "partiellement vrai" peut s'avérer trompeur et être l'arbre qui cache la forêt, en quelque sorte.

MIM voit aussi dans la victoire de Le Pen une confirmation de la position de MIM quant à l'aristocratie du travail. Depuis plus d'une décennie en effet, MIM soutient que le prolétariat, dans sa grande majorité, s'est délocalisé dans le Tiers-Monde.(9) Le capitalisme s'appuie toujours de fait sur des cadences infernales au sein d'entreprises aujourd'hui souvent situées hors de la sphère occidentale. Les quelques lieux de cauchemar qui subsistent encore dans le premier monde font appel principalement à une main d'oeuvre immigrée, souvent d'origine africaine - et qui plus est, très mal payée et travaillant dans des conditions dangereuses bien au-delà des 35 (heures) glorieuses.

L'exemple nord-américain le plus extrême est celui des saisonniers exploités légalement dans les fermes et empoisonnés par les insecticides tout en travaillant pour une misère  ; on peut trouver d'autres exemples du même mauvais goût exploitant les minorités ethniques : respectivement turque en Allemagne, marocaine, algérienne en France, et indo-pakistanaise en Grande-Bretagne.

Pour dire la vérité plus brutalement, résumons notre propos : il n'existe plus - ou quasiment plus - de prolétariat blanc dans le premier monde. Quand MIM dit dans "L'impérialisme et sa structure de classe"(10) que les conditions dans tous les pays impérialistes sont les mêmes, l'accent est mis simplement sur la situation des immigrés partout dans le premier monde dont on exploite jusqu'à plus soif l'énergie et la force de travail à bas prix . Notons là l'unité des impérialistes au niveau de leur stratégie d'exploitation, ici ou ailleurs...

MIM n'a pas été le seul parti se concentrant sur le potentiel révolutionnaire de la classe ouvrière blanche - en tant que classe. MIM a déjà indiqué que quelques ouvriers blancs - mais en tant qu'individus - pouvaient être incités, par leur altruisme notamment, à s'opposer à l'impérialisme. En revanche, les partis pseudo gauchistes soutiennent invariablement l'aristocratie du travail -  appelée faussement "classe des travailleurs". En France, ce sont des partis comme le prétendu parti "communiste" mené par Hue avec 3,39% des voix, le parti trotskiste de "Lutte ouvrière" et 5,85% des voix avec Arlette Laguiller, le trotskiste Olivier Besancenot avec 4,34% , ou enfin le social-démocrate (ex-trotskiste) Lionel Jospin avec 16,18%. Grâce à leur folie, on fait face aujourd'hui en France à un Front National troublant le jeu par sa présence dérangeante sur la scène politique.

Les pseudo gauchistes ont insisté sur le fait que la classe ouvrière blanche existe toujours dans le premier monde - usée de fait par les capitalistes - et que cette classe souffre d'une "fausse conscience". Ils croient que le vrai intérêt de la majorité des ouvriers blancs se trouve dans le socialisme, et que leur soutien porté à l'impérialisme est simplement une conséquence des mensonges fabriqués par les impérialistes eux-mêmes. Ceci, malheureusement, est une hypothèse largement erronnée.

Pour MIM, le fait est que le potentiel révolutionnaire de la classe ouvrière blanche en tant que classe est quasiment nul - et cela pour une raison simple : la classe ouvrière blanche - devenue classe moyenne - a beaucoup d'intérêts matériels dans le fait de maintenir l'impérialisme ; elle a été achetée par les impérialistes, voilà tout , et elle peut s'avérer être plus réactionnaire que ses maîtres...

Le résultat de cette analyse est que la "pseudo-gauche" cherche à contourner les impérialistes (à l'image de Chirac et de Le Pen) en donnant purement et simplement quelques miettes aux ouvriers blancs. En échange de ces dernières, ils croient acheter le silence et la complicité - voire le soutien actif - de cette classe dans les guerres impérialistes.

Cependant, avec l'échec des candidats traditionnels (comme Jospin et Chirac), on peut dire que l'électeur en France recherche quelqu'un de plus agressif. Ajoutons au passage que dans la "démocratie" impérialiste, aucun parti ne recueille beaucoup de soutien s'il dit la vérité. Cet effet de miroir ferait éclater en mille morceaux les illusions universalistes d'un pays comme la France qui se pose en libérateur - notamment en prônant les théories fameuses des droits de l'homme. Les politiciens ne se risquent pas à ce jeu "kamikaze" et préfèrent endormir leurs adhérents que de leur offrir un électrochoc salvateur.

MIM souhaite souligner ainsi fortement que la "démocratie" en tant que telle dans les pays impérialistes n'est pas progressive. Elle consiste juste à encourager le sommeil de ses citoyens en donnant des solutions fausses qui mettent le voile sur les vrais problèmes. Cette démocratie donne le pouvoir à des élites militaires dirigeant des politiques de génocide - sous couvert d' "aide militaire" comme notamment en Palestine (Gaza) ou au Timor de l'Est.

L'une des conséquences de ce fait est le suffrage de l'extrême droite qui est proportionnellement comparable à celui des années 1930. De fait, cette montée d'une vague fasciste notamment en France est une réaction violente face aux mensonges de la démocratie parlementaire ; bref,  l'électorat sent une odeur de pourri chez le centre et réagit.

Clairement, le fascisme doit être contrecarré, mais de manière efficace : sans se réfugier à nouveau auprès du PS et du PCF - armée de garde bien poussiéreuse ; cette politique de "pseudo-gauche" doit enfin admettre ouvertement que le peuple se désintéresse totalement de la plupart des questions politiques, et ensuite se demander les raisons d'une telle attitude. Ainsi, la gauche véritable doit se montrer encore plus honnête que Le Pen, qui pose les bonnes questions mais sans apporter de réponses adéquates et cohérentes.

Notre tâche consiste ainsi à démontrer une capacité à redonner confiance dans le champ politique par notre moralité exemplaire - et ce, face à une éthique protestante mais trop élitiste exprimée par Jospin, ou la corruption médiatisée du "Supermenteur" Chirac.

Comme nous l'avons déjà souligné, l'école "de conscience fausse" de la pseudo gauche assimile l'ouvrier blanc à une victime des mensonges élaborés par les impérialistes : qu'il s'agissent d'images illusoires de prospérité ou de rêve prêt à consommer. Notons bien évidemment que les media audiovisuels alimentent à tour de bras ces falsifications. Mais l'impérialisme a des armes plus insidieuses, à l'instar des idéologies comme le "patriotisme" ou la "religion" ; ceci alimente une confusion à souhait, pour mieux hypnotiser les citoyens : la boue est alors vendue sous le nom de nectar sublime. Tout le monde n'y voit que du feu...

Cependant, la théorie de "fausse conscience" ignore que la classe moyenne du premier monde touchent souvent indirectement des primes impérialistes. Les syndicats sont en partie responsables de cet état de fait en ayant pactisé avec le patronat de manière de plus en plus étroite au fil du temps.

Un exemple également, la guerre pour faire baisser le prix du baril de pétrole qui se répercute ensuite à la vente à la pompe - et ces bonifications en pétrodollars ne sont que l'une des nombreuses "guerres" économiques impérialistes qui ont lieu aujourd'hui.

D'autre part, pour ce qui est du bien être socio-économique, on pourrait se demander qui en fait les frais. Il s'agit bien sûr majoritairement du Tiers-monde.  Les chaussures Nike ou le café sucré et le chocolat Nestlé viennent bien - si l'on veut être honnête jusqu'au bout - des entreprises validant l'esclavage moderne comme mode de production légitime, et ce, principalement dans le Tiers-monde ou les pays émergents.

On en vient à la conclusion suivante : l'Etat providence n'est pas payé par les impérialistes, mais provient respectivement en partie d'une redistribution interne - par les impôts notamment - et par le biais de l'exploitation d'une main d'oeuvre dans le Tiers-monde qui permet l'accès ici à des biens de consommation à bas prix, accessibles même pour la classe moyenne.

Ainsi, l'exemple de Jospin nous montre bien que ceux qui plaident pour la "fausse conscience" et le "potentiel révolutionnaire" de la classe ouvrière blanche dans le premier monde ne font plus guère d'audience. L'électorat est en demande d'autre chose, mais de quoi ?

De fait, regardons de l'autre côté du champ politique : les arguments de Le Pen - eux - ont bien l'air d'être révolutionnaire. Il prétend donner la parole aux exclus, et prêche une idéologie patriote radicalement anti-européenne auprès des ouvriers et de la classe moyenne - là où justement l'aristocratie du travail forge les armes impérialistes.

En s'appuyant majoritairement sur une rhétorique "de gauche", Le Pen - comme Hitler d'ailleurs - a pu obtenir l'appui de certains qui sont pour MIM des parasites privilégiés du premier monde.

Le Pen considère les immigrés en  France comme source du chômage - comme si la source de la richesse du premier monde ne provenait pas de l'exploitation de main d'oeuvre et des matières primaires à bon marché du Tiers-monde. Il réussit là dans son pragmatisme consistant à fonder son discours sur l'aristocratie du travail - bien compris - en la reprenant à son propre compte : il interpelle alors avec réussite les intérêts matériels d'un électorat potentiel solidement implanté dans l'impérialisme. A sa manière, Le Pen est honnête si l'on exclut le fait qu'il manipule son électorat pour ses propres intérêts à l'aide d'une rhétorique populiste - voire paternaliste et faussement salvatrice.

MIM tire la conclusion troublante que quelqu'un comme Le Pen, tôt ou tard, peut se faire élire à la tête d'un gouvernement dans tout pays impérialiste ; autrement dit, tous les candidats du "parasitisme" peuvent se rendre finalement légitime auprès de tout électorat.

Le Pen croyait en outre tirer partie de sa position anti-mondialiste, en militant pour un retrait de la France de l'Union européenne - et en cherchant par conséquent le soutien de la "pseudo-gauche" . Notons au passage que la position de Le Pen concernant le commerce mondial est comparable à celle associée à la période précédant toute guerre impérialiste ; il s'agit là d'une économie nationale organisée autour de la guerre.(11)

Par ailleurs, sur ce point, revenons momentanément à une comparaison entre Hitler et Le Pen, même si le parallèle ne peut être systématique et se limite principalement au parasitisme militant.

Hitler détaillait clairement dans "Mein Kampf " ce qu'il avait l'intention de faire pour arrêter ledit "parasitisme" (exterminer la minorité juive en Allemagne voire dans l'Europe entière) - et ce, afin de défendre les intérêts de l'ouvrier allemand et de préserver l'honneur de l'Allemagne ; ceci illustre le même pacte que celui proposé par Le Pen entre l'aristocratie du travail et les impérialistes - dans la perspective d'une guerre impérialiste.

En outre, Le Pen a également favorisé indirectement la diffusion du "Livre noir du communisme" édité  - ainsi que toutes ses erreurs - par l'Université de Harvard. Ce n'est pas par hasard si cet ouvrage est devenu de manière extravagante populaire en France : l'attaque du communisme  précède de fait le succès du fascisme.

On peut ajouter que Le Pen et Hitler ont démontré tous les deux qu'il était possible de formuler les propositions les plus simplistes et les moins réalistes pour la résolution de problèmes d'ordre collectif - avec une fausse honnêteté et sans pragmatisme apparent. Sur ce point, ils ont tiré profit du manque d'éducation de leurs électeurs au niveau de sujets d'ordre socio-politique.

Enfin, Le Pen avec ses 73 ans est beaucoup plus vieux qu'Hitler au moment de sa prise de pouvoir. Et si Le Pen n'a pas manifestement réclamé une mission impériale pour la France, on peut se demander si la raison est à trouver dans le fait qu'il ait vécu lui-même trois guerres impérialistes...

Pour conclure, certains points sont à dégager :

En premier lieu, ce que tout impérialisme offre au moment des élections est un mélange d'égoisme, d'opportunisme, et de malhonnêteté. L'exemple de la France présente le tableau suivant : Jospin et Chirac face à un statu quo stérile ; Le Pen, quant à lui, proposant indirectement aux "ouvriers " français une exploitation de la main d'oeuvre du Tiers-monde, et stigmatisant les immigrés se trouvant, eux, à l'intérieur du territoire.

Les parasites militants ont bien compris que pour gagner le pouvoir en France il fallait ignorer les vrais problèmes quitte à utiliser des fumigènes comme la propagande sécuritaire à outrance dans le cas de Chirac et de Jospin - et ce, malgré les conséquences perverses de cette tactique politique - notamment de renforcer l'électorat du FN. ils cautionnent de fait parfois sans le vouloir (Jospin, Hue, Besancenot, Laguiller) ou pour leurs propres intérêts (à l'instar de Le Pen ) les thèses impérialistes, ce qui renforce encore davantage ces dernières ; ils s'avèrent alors être plus royalistes que le roi...ce qui peut soulever d'autres questions...

Voilà pourquoi, face à l'impérialisme décadent,  MIM souhaite prendre position en évitant les erreurs de R.Hue et L.Jospin. Les positions de base de MIM sont claires en prônant un salaire minimum global et des réparations à réaliser en faveur du  Tiers-monde - dans la perspective d'une protection de l'environnement et du développement soutenable.

MIM est également heureux de promouvoir les personnes altruistes et les scientifiques, les chercheurs et les artistes qui sont disposés à accepter cette lutte à long terme afin d'éveiller l'opinion publique dans une visée de changement global. De cette façon, MIM exprime le souhait de mettre en place une alternative réaliste face à l'hypocrisie-impuissante face au fascisme et à une guerre inter-impérialiste.

Enfin, notons que la percée de Le Pen en France dans la voie vers le pouvoir illustre plusieurs faits pertinents concernant l'impérialisme et les conflits qu'il engendre inévitablement. Dès lors, on ne peut que constater que les pays impérialistes n'ont pas su tirer les leçons de la seconde guerre mondiale concernant le fascisme. Ceci explique pourquoi des partis fascistes sont montés en puissance respectivement en Italie et en Autriche, et pourquoi ils s'affirment tout autant au Danemark, en Belgique, au Pays Bas et enfin en France.

Notes:
(1)"Le Pen's success shocks France" The Economist Global Agenda Apr 22nd 2002 http://www.economist.com/agenda/displayStory.cfm?story_id=1097525

(2)
Par Hélène Fontanaud "Séisme politique en France avec un second tour Chirac-Le Pen" PARIS (Reuters) Monday 22 April 2002, 8h21 a.m. http://fr.news.yahoo.com/020421/85/2k48x.html

(3) "France stunned by Le Pen success"
BBC: Monday, 22 April, 2002, 05:46 GMT 06:46 UK http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/europe/newsid_1943000/1943007.stm

(4)BBC
Monday, 22 April, 2002, 05:46 GMT 06:46 UK "France stunned by Le Pen success" http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/europe/newsid_1943000/1943007.stm

(5) 21 April, 11:15 p.m.
"Défaite sans précédent pour le PCF" (Defeat without precedent for the French Communist Party) PARIS (AFP) http://fr.news.yahoo.com/020421/202/2k449.html

(6) 21 April, 11:15 p.m.
"D é faite sans pr é c é dent pour le PCF" (Defeat without precedent for the French Communist Party) PARIS (AFP) http://fr.news.yahoo.com/020421/202/2k449.html

(7) "Le Pen a pris des anciens bastions du PS et du PC" (Le Pen has captured old bastions of the Socialist and Communist Party)
PARIS (Reuters): Monday 22 April 2002, 3:01 p.m. http://fr.news.yahoo.com/020422/85/2k56d.html

(8) In fact the bourgeoisie are now whining that the left and right should or will make a coalition against Le Pen! Just as in World War II crypto-fascists come crawling like cockroaches out from under the rotten planks of social-democracy and vote for Le Pen. Both Chirac and Le Pen are imperialists and neither is the answer to the problems facing the world. Joining a large republican coalition to defeat Le Pen risks confusing the advanced who are ready to move beyond parliamentary democracy. On the other hand, it is not clear which candidate of parasitism--Chirac or Le Pen-- will actually be better or worse. Le Pen will presumably do more against immigrant workers and this is a concern of MIM's. He also says he will abandon the European Union, and such a move must be evaluated for its likelihood to trigger further world war.

See:
"French Leaders Unite Against Le Pen for Runoff" April 22, 2002 12:36 am EST
http://news1.iwon.com/article/id/225472|top|04-22-2002::00:42|reuters.html|http://news1.iwon.com/article/id/225472|top|04-22-2002::00:42|reuters.html|http://news1.iwon.com/article/id/225472|top|04-22-2002::00:42|reuters.html|http://news1.iwon.com/article/id/225472|top|04-22-2002::00:42|reuters.html

(9) See "MIM Theory # 1: A White Proletariat?" MIM, 1992.

(10) "Imperialism and It's Class Structure" is available on-line for free at the MIM website: http://www.prisoncensorship.info/archive/etext

(11) lundi 22 avril 2002, 14h20 Jean-Marc Ayrault: "Nous avons le choix entre un pr é sident sortant affaibli et un fasciste" http://fr.news.yahoo.com/020418/5/2jzon.html

(12) "Socially, I am left, economically I am right, nationally I am French" Le Pen, quoted in "Le Pen ou le hold-up électoral du siècle" Christophe FORCARI Le lundi 22 avril 2002 http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020422-000004082PRES.html

The article notes: "Avec ce score, se retrouvent les défenseurs de Vichy, les activistes de l'OAS, les nostalgiques de l'Algérie française et les soldats perdus de l'empire colonial."


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